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Quillan

rugby

L'Histoire de l'US Quillan de 1902 à 2014

Le groupe se serre les coudes

1998-2007

Jean-Paul Sarda entraîneur

US Quillan 1998

US Quillan 1998

US Quillan 2000

Patrick Estel

Et un carton, un…

Monsieur l’arbitre, elle est nouvelle cette règle!!!

Richard Assens

1998 victoire contre Condom

2000 US Quillan-Agde à Jean Bourrel

Saison 2001-2002

Philippe Cattin

Le sort de l’équipe pour la saison 2000/01 est confié à un triumvirat J.P. Sarda, Marc Rofès et Didier Laffont.

Le recrutement a été important. La saison est marquée par une belle victoire à Rivesaltes (22/13) mais Agde (34/28) et Lavelanet (22/19) viennent gagner à Quillan.

En cours de saison, J.P. Sarda démissionne.

Pas de qualification pour la phase éliminatoire. La saison 2001/02 est exceptionnelle, comme si l’on voulait marquer le Centenaire.

Six victoires à l’extérieur : Grenade (29/23), Gruissan (13/12), Lavelanet (17/12), Rivesaltes (36/35), Pamiers (21/20), Sérignan (21/3) mais deux défaites et un nul à domicile. La qualification est assurée par une 2ème place de la poule derrière Gaillac.

Sous la conduite de Rofès, D. Laffont et Pinquié l’équipe montre son efficacité, sa sérénité en triomphant de Lavaur sur le terrain de Conques.

A Foix, en 8ème, match de la montée, l’adversaire est Lavelanet.

Tout Quillan croit au succès. Les 4200 spectateurs se souviendront de cette remontée palpitante des Quillanais au score. Tout en fin de match, le nul est possible. Score 23/16 (1 essai Piques, 1 transformation, 2 pénalités Bourrel, 1 pénalité Floréa). L’équipe était formée de Bourrel, Toustou puis Piques, Pérez, Fernandez, Navarro, Floréa, Cattin, Plantier (cap.) Delmas puis Fabre, A. Laffont puis Dufaud, Batigne, Latorse, Cuguillère, P. Laffont puis Gandou, M. Raynaud.

 

Laffont-Latorse

US Quillan-Gruissan en 2002. Laffont, Plantier, Péchou.

US Quillan-Gruissan en 2002. Laffont et Navarro.

US Quillan-Gruissan en 2002. Julien Viguier et Dufaux

Ils nous ont quittés

Thierry Monin.

C’était un passionné de rugby.

Il connaissait sur le bout des doigts l’histoire de l’U.S. Quillan. Un club qu’il aimait et qu’il défendait plus que tout. Le score de tel match.

Le nom de celui qui avait marqué l’essai de la victoire. Il était incollable. Thierry Monin avait fait ses débuts à l’école de rugby de l’U.S. Q. puis avait foulé avec les juniors ou la nationale B, de nombreuses fois la pelouse du Stade Jean Bourrel.

Une fois les crampons raccrochés, il était naturel que cet homme de caractère, au franc parler; se rapproche des plus jeunes.

C’est ainsi qu’il avait rejoint dès sa création l’A.R. PA. au sein de laquelle il allait s’occuper plus particulièrement de la formation et de l’encadrement des benjamins de l’Entente Haute Vallée. Il y a quelques semaines, la maladie implacable ne lui aura pas permis de faire partager plus longtemps encore sa passion de l’ovale.

André Garcin.

En ces premiers jours de 2002, André S’en est allé après avoir lutté courageusement contre la maladie.
L’U.S. Quillan Haute-Vallée perd ainsi un de ses plus fervent supporter et un fidèle qui œuvrait en Son sein depuis 40 ans.

André qui n’aimait pas occuper le devant de la scène se dévouait sans compter pour des tâches obscures mais Oh combien indispensables pour le vieux club “rouge et bleu”.

Qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente il assurait la tenue du guichet à l’entrée du Stade avec une grande rigueur et beaucoup d’efficacité. Il assurait également l’animation des lotos dominicaux et était toujours présent pour donner un coup de main pour l’organisation des différentes manifestations Organisées par le Club.

Assurément, son absence sera lourdement ressentie et les Spectateurs qui se rendront au Stade le 13 janvier auront une pensée émue en passant devant le guichet dans lequel sa silhouette familière ne figurera plus.

Les joueurs, éducateurs et dirigeants de l’U.S. Quillan Haute-Vallée expriment à son épouse et à ses trois enfants leurs sincères condoléances avec une pensée particulière pour sa petite-fille Amandine qui assure avec beaucoup de brio la bourriche à l’entrée du Stade.

François Rigaud.

A l’issue d’une carrière bien remplie à l’EDF, François a rejoint les rangs des dirigeants de l’U.S. Quillan Haute-Vallée avec lesquels il s’est tout de suite fortement impliqué.

Après avoir pris une large part dans les travaux d’extension du Club House, il a intégré l’équipe à Titin chargée de la préparation des repas servis à l’issue des entraînements et de l’animation des lotos dominicaux.

A cette occasion il a su faire apprécier ses grandes qualités humaines et son dévouement en faveur du club “rouge et bleu”.

Atteint par un mal implacable contre lequel il s’est courageusement battu pendant quelques mois, il ne manquait jamais une occasion de se rendre au Stade pour encourager les équipes Quillanaises et plus particulièrement la Fédérale B dans laquelle évolue son fils Bertrand.

Hélas, la maladie a été plus forte et François nous a quittés en cet automne 2001.

La grande famille du rugby Quillanais a perdu un ami et les joueurs, éducateurs et dirigeants ont une pensée émue pour ses proches : Son épouse Jacqueline et ses fils Bertrand et Julien.

Jean Bonnet

 

2001 a vu s’éteindre à Quillan la dernière étoile du quinze de légende champion de France en 1929, Jean Bonnet, s’en est allé au printemps.

Ce quillanais de pure souche (il était le seul de l’équipe) aura vécu sa passion pour le rugby jusqu’au bout.

Une fois les crampons raccrochés, c’est tout naturellement qu’il embrassa une carrière d’entraîneur.

Il connaîtra à nouveau les honneurs d’un titre de champion de France avec l’équipe de troisième division.
Jean Bonnet a désormais rejoint le panthéon des rugbymen français.

1902-2002, le Centenaire

 

La journée du Centenaire très réussie…

Sa réussite est le résultat d’une préparation minutieuse et aussi que chacun à la place qui lui avait été assignée a rempli son rôle au moment précis qui avait été défini. Qu’ils en soient remerciés, même le temps a favorisé la journée, une petite averse, n’a pas perturbé son déroulement très minuté.

Le premier acte des acteurs de la célébration du Centenaire fut de fixer la date de la manifestation (29 Juin 2002) et de constituer une association chargée de gérer la partie financière et de mettre sur pied les diverses manifestations. Le bureau de cette association “Les Amis du Centenaire” comprend un président Louis Gosse, un vice-président Christian Maugard, un secrétaire général Christian Varlet, un trésorier général Max Cazals.

Dès Septembre 2001, trois grandes commissions sont mises en place. Une commission chargée de l’organisation de la partie sportive animée par Patrick Estel, une commission chargée des festivités en fin d’après midi (repas, animation) avec à sa tête Thierry Février.

Pascal Fernandez étant chargé de l’apéritif d’honneur et de la buvette. Enfin un groupe de travail chargé d’écrire les 100 ans d’histoire de rugby à Quillan, avec comme coordinateur Louis Gosse. Parallèlement a été mis en place la boutique de l’U.S. Quillan : chemises brodées, polos, tee-shirts, casquettes, cravates. Cette boutique a été exposée à la Maison de la Presse et la vente assurée par M. Varlet.

Une exposition des objets en vente a été installée Place de la République à l’ancienne pharmacie. Une exposition de photos et documents divers était ouverte au public au Syndicat d’Initiative ; elle a attiré un nombreux public. Une vente de vin du Centenaire est également mise en place.

Le grand jour, Samedi 29 Juin, a été précédé d’une couverture médiatique importante. Les journaux locaux, la Dépêche et l’Indépendant ont préparé l’événement par la diffusion de documents, de commentaires sur le club. La Dépêche avait installé un podium au stade avec un animateur. M. Ghisalberti, P.D.G. du Supermarché Champion avait mis à la disposition du club ses espaces publicitaires. L’affiche “A Quillan le rugby a cent ans” a été très remarquée par ses couleurs et sa sobriété.

Monsieur le Sous-préfet de Limoux honorait de sa présence cette manifestation. Le monde du rugby était également présent : M. Molveau, Président du Comité du Languedoc et membre du Comité Directeur de la F.F.R., M. Francis Sénégas, Président Honoraire du Comité, plusieurs présidents de clubs voisins.

Etaient également présents les représentants des collectivités territoriales: la mairie de Quillan avec son Maire et Conseiller Général M. Aragou, le Conseil Général représenté par M. Arino, chargé des sports, M. Arata lui aussi chargé du sport représentait le Conseil Régional. Ces trois collectivités nous ont aidé financièrement. Nous les en remercions vivement.

Les organisateurs avaient prévu, le matin, à 10 h 30, un débat sur le rugby. Ils avaient préféré cette formule à la conférence classique. La réussite était basée sur la participation de la salle. Pari réussi avec des animateurs de qualité : André Quilis, international et Christian Bourrel. Tous deux anciens équipiers de l’U.S. Quillan. Francis Sénégas, Président Honoraire du Comité du Languedoc apportait lui aussi le fruit de son expérience. Malgré le match international retransmis à la même heure, une centaine de personnes ont assisté et participé aux débats avec des questions très diverses.

L’après-midi suivant un minutage précis, les diverses équipes du club ont été présentées et aussi des représentants des équipes Champions de France 1955 et 1964 et des Juniors 1983. Chacun des participants s’est vu offrir un tee-shirt souvenir.

A l’heure dite a été découverte par deux jeunes de l’École de Rugby la plaque commémorative en hommage à Jean Bourrel. Voici l’allocution de Louis Gosse, Président des Amis du Centenaire.

 

Texte de Monsieur  Louis Gosse

J’ai connu M. Jean Bourrel à mon arrivée à Quillan en 1941, jeune enseignant et joueur de rugby je lui fus présenté. J’ai le souvenir d’un homme de forte corpulence. L’entrevue dans son bureau de l’usine fut très cordiale. M. Jean Bourrel savait écouter ceux qui le sollicitaient  et ils étaient nombreux avec beaucoup d’attention et d’humanité. Surtout ses ouvriers. Il était apprécié pour sa générosité et la noblesse de ses sentiments.

J’étais arrivé dans son bureau nu-tête, je suis reparti coiffé d’un chapeau … Thibet évidemment.

Jean Bourrel fut un personnage important du rugby Languedocien et Français. Avec son équipe constellée d’internationaux, il fit vibrer le monde du rugby, non seulement de la Haute-Vallée mais de tout le Sud-ouest. Jean Bourrel aimait le beau jeu et son équipe le pratiquait.

Dès la fin de la Grande Guerre, en 1920, secondé par M. Moulines, il s’intéresse au rugby. D’ailleurs l’U.S. Quillanaise franchit des étapes importantes dans la hiérarchie des clubs et gagne sa place en Excellence, le plus haut niveau. Nos voisins catalans sont aussi au plus haut niveau.

En 1926 l’U.S. Perpignan perd la finale devant le Stade Toulousain. Il s’ensuit un désaccord entre les deux principaux dirigeants Gilbert Brutus et Marcel Laborde. Jean Bourrel va profiter de cette rupture pour faire venir à Quillan des internationaux en titre comme Ribère, Baillette, Montade et de futures vedettes internationales : Cutzach, Soler, Galia, Delort… Brutus sera pris Cotte entraîneur.

La grande équipe était constituée. A la tête du club un grand mécène Jean Bourrel. Un précurseur de ce qui est aujourd’hui le rugby professionnel. Jean Bourrel, grand chapelier, avait compris, il le disait lui-même : “une victoire de son équipe de rugby faisait plus que la publicité elle-même”. Cette façon d’agir – il avait beaucoup d’argent – faisait bon nombre de jaloux dans les clubs languedociens et français. Et aussi dans les milieux fédéraux.

Elle heurtait l’éthique britannique. Je n’en veux pour preuve que cette anecdote “c’est la deuxième finale, en 1929, contre Lézignan aux Ponts Jumeaux. Lézignan mène 8 à 0 à 20 minutes de la fin du match. Sébédio, Président de Lézignan s’approche de Jean Bourrel et lui lance une liasse de billets de banque au visage lui disant “ tu vois, il te manque encore beaucoup d’argent pour que ton équipe gagne”. Quillan en 20 minutes marque 3 essais et bat Lézignan par 11 à 8.

En 1930, à l’issue de la 3ème finale Quillan fut disqualifié pour professionnalisme. Monsieur Jean Bourrel fut aussi un grand chapelier.

Voici comment : en 1917, le chapelier Lasserre vit son usine dévastée par une terrible crue de l’Aude. Dépôt de charbon noyé, stocks de laine détruits. Courageux, M. Lasserre remit l’usine en marche, mais fatigué et malade, il choisit un directeur à son image en la personne de Jean Bourrel, fils d’un chapelier d’Espéraza des Établissements Bourrel Frères.

Courageusement M. Jean Bourrel se mit au travail. En 1922 il devint propriétaire de l’usine, s’entourant de bons collaborateurs depuis le niveau le plus bas jusqu’aux cadres. Il sut gagner la confiance, l’estime et le dévouement de tous. Il fit de son usine la plus outillée, la mieux agencée de toutes les usines Mérinos de France. 1000 kg de laine travaillés journellement, 4000 chapeaux garnis prêts à l’expédition, des cloches vendues séparément.

Tous les chapeaux de laine Mérinos souples de la marque Thibet portés dans le monde entier proviennent exclusivement des usines Jean Bourrel à Quillan. L’usine comptait 800 ouvriers et ouvrières. Dans ce domaine aussi Jean Bourrel était entré dans la légende. M. Jean Bourrel fut aussi Maire de Quillan de 1925 à 1936.

Le 23 Juillet 1928, il eut l’honneur de recevoir le Président de la République Gaston Doumergue. Il faut souligner que les déplacements d’un Président de la République étaient rares à cette époque là. Le Président inaugura le Pont Suzanne, prénom de la fille unique de M. Jean Bourrel. Celui-ci en fit don à la ville. Le déjeuner eut lieu au Grand Hôtel des Pyrénées tenu par M. Moulines, un des initiateurs du rugby à Quillan. M. Jean Bourrel fut fait Chevalier de la Légion d’Honneur.

En terminant je voudrais au nom de l’U.S. Quillan remercier M. le Maire de Quillan et son Conseil Municipal d’avoir bien voulu officialiser le nom de J. Bourrel au stade. Cela n’avait pas été fait : oubli, pensant que cela allait de soi, le stade municipal n’avait jamais reçu de nom officiel. Que vive le stade Jean Bourrel !”

Cet après midi au stade devait se terminer par une partie de rugby de qualité entre la Sélection du Languedoc et l’équipe de Quillan. Au tableau d’affichage 15/14, un score à l’anglaise comme on disait autrefois. Score en faveur de l’U.S.Q. La partie sportive terminée, place aux festivités. A l’Espace Cathare l’apéritif d’honneur a rassemblé un millier de personnes. C’est le moment du rappel des souvenirs autour du verre de la camaraderie, de l’amitié. Ensuite au Gymnase le dîner de gala servi par Bigou le traiteur quillanais a satisfait les plus difficiles… les danseuses de la Haute-Vallée ont offert un magnifique spectacle associé au magicien Magic Aimé.

Ce n’est qu’au petit matin que l’on s’est séparé, avec beaucoup de regrets. Les festivités du Centenaire clôturaient avec éclat une saison sportive que le Président Christian Maugard a qualifié d’extraordinaire. Merci aux organisateurs, merci aux participants.

A Quillan le rugby est parti du bon pied pour un nouveau centenaire.

Mr. Louis Gosse

 

Saison 2002-2003

Christian Varlet. 

Le 16 mars 2003, au soir de la victoire remportée par les “rouge et bleu” contre Montélimar, Christian VARLET, secrétaire adjoint de l’U.S. Quillan s’en est allé brutalement après avoir une dernière fois partagé un moment de convivialité avec ses amis dirigeants.

Son décès a plongé dans la  stupeur le club “rouge et bleu” d’autant qu’à 53 ans, rien ne laissait présager un tel drame.

Christian était un sportif émérite et éclectique qui avait pratiqué la gymnastique sportive et la plongée sous-marine avec l’École Inter armée des Sports de Fontainebleau.

Il avait également joué au rugby avec le Club de Champagne sur Seine de 1966 à 1976. En avril 1999, son activité professionnelle le conduit à Quillan où il tient avec son épouse la Maison de la Presse.

Passionné de rugby, il rejoint alors l’U.S. Quillan Haute-Vallée au sein de laquelle il s’intègre parfaitement et où il se fait remarquer par sa disponibilité, son sérieux et son dévouement.

En juin 2002, il est une des chevilles-ouvrières du comité d’organisation du centenaire et se dépense sans compter pour que ce moment-clé de la vie du club soit pleinement réussi.

Secrétaire adjoint, chargé notamment de la gestion des panneaux du stade et de la boutique du club, Christian s’investit à fond et se double d’un supporter acharné, toujours prêt à soutenir les équipes qui défendent les couleurs “rouge et bleu”.

Avec son départ prématuré, la grande famille du rugby quillanais perd un véritable ami. Les joueurs, éducateurs et dirigeants ont une pensée émue pour ses proches et particulièrement pour son fils Romain, joueur de l’équipe junior du club doyen de la Haute-Vallée

Christian Varlet
Emil Floréa

Emil Floréa

Philippe Cattin

Philippe Cattin

Roland Plantier

Ionut Rouxanda

Ionut Rouxanda

Le pack Quillanais

Le pack Quillanais

Philippe Cattin

Saison 2003-2004

Ionut Rouxanda

Sorgesa

Le pack Quillanais

Roland Plantier

Philippe Cattin, Michel Cuguillères

US Quillan saison 2003-2004
Emil Floréa

Saison 2003-2004 équipes 1 et B

Le mot du Président

Un club, une ville, une région… une économie

Nous n’allons pas tomber dans la facilité qui consiste à associer quelques problèmes de résultats de groupe Senior à la réalité économique de la Haute-Vallée qui entraîne au minimum une morosité ambiante. Un club, c’est autre chose :

Une École de Rugby (5 à 15 ans) florissante avec 130 joueurs dans le cadre d’une Association Rugbystique des Pyrénées Audoises (A.R.P.A.) au fonctionnement parfait qui va fêter son 10ème anniversaire.

Des Cadets (- de 17 ans) et Juniors (- de 19 ans) sous la responsabilité sportive et financière de I’U.S.Q., ces deux groupes se dirigeant vers une qualification au printemps avec un plus pour les Cadets qui sont dans la poule des premiers. Là aussi une entente parfaite entre les clubs de la région qui a main- tenant 25 ans.

Un groupe Seniors, avec :

Une équipe II, tributaire des blessures, suspensions et autres aléas de l’équipe I, mais une fois plus complète est très compétitive quoique très jeune.

Une équipe I rajeunie à l’intersaison mais qui effectue un bon début de saison, novembre et décembre étant difficiles (blessures, suspensions, fatigues…). A la fin de la phase aller, Gilbert Loubet qui entraînait l’équipe avec Didier Algans souhaite prendre du recul, est remplacé par Frédéric Ancelin. Après un tra- vail assidu et le retour des blessés et de quelques anciens, le manque de réussite et une mise en route un peu longue, nous eûmes besoin de la venue de Carcassonne pour relancer la machine dans une profonde communion entre joueurs, dirigeants et supporters(trices). Les 9 prochains matchs doivent permettre à un groupe solidaire d’éviter la descente en 3ème division et dans le même sens d’espérer une qualification.

Un club, c’est aussi un groupe de nombreux dirigeants qui s’occupe de l’encadrement des équipes, du partenariat, du club-house (repas et réceptions), des entrées au stade, de la bourriche, de la buvette, du loto du dimanche et de toute autre organisation…

Un club, c’est aussi un équilibre financier positif (Assemblée Générale Financière de décembre 2003) et un budget prévisionnel suivi et respecté régulièrement.

Un club, c’est aussi les nombreux supporters et sympathisants qui soutiennent et retrouvent vie et espoir dans le rugby.

A vous tous, Meilleurs Vœux de bonheur et santé pour 2004 avec de la réussite pour le renouveau du travail et pour nos équipes.

En espérant nous retrouver dans les grandes fêtes multicolores des phases finales de nos Cadets, Juniors et pourquoi pas Seniors dans un printemps fleuri et ensoleillé.

Le rugby doit être le grand espoir de la Haute-Vallée et l’exemple de la solidarité.

Christian Maugard

Président de l’U.S.Quillan – Vice-Président du Comité du Languedoc Membre du Comité Directeur de la F.F.R.

 

Frédéric Ancelin et Didier Algans

Frédéric Ancelin et Didier Algans

 

Frédéric Ancelin

La quarantaine, une sacrée expérience du haut niveau, Frédéric Ancelin, ancien pilier de Colomiers, Nîmes et Cannes Mandelieu s’est tout naturellement reconverti au poste d’entraîneur.

Après avoir dirigé Portet sur Garonne et Bretenoux Biars, il est venu relever un défi de taille en Haute-Vallée. Ses compétences, son charisme ont permis à l’U.S.Q. de commencer à redresser la barre avec notamment une victoire

 

Pierre Azalbert

La saison est endeuillée par la disparition de Pierre Azalbert, ancien international treiziste, venant de Carcassonne, il a été une des pièces maîtresses des années 1950, il a été champion de France de troisième division en 1955.

Une situation préoccupante

L’U.S. Quillan Haute-Vallée serait-elle en train de vivre un cauchemar? On est en droit de le penser. Mais que s’est-il donc bien passé pour en arriver là ? Le début de saison semblait pourtant prometteur : une courte défaite à Decazeville (12-9), un succès honorifique chez le voisin Carcassonnais (18-6), une victoire face à Lavaur (12-9), l’un des favoris de la poule; suivies de deux défaites honorables à Rivesaltes (17-13) et Mazamet (10-3) et un succès contre Castanet (17-12).

Et puis, tout doucement l’U.S.Q. a perdu pied. Balbutiant son rugby, oubliant les fondamentaux, retombant même dans certains travers. Jouant également de malchance puisque perdant en Emil Floréa et Jonathan Bourrel, deux pièces maîtresses.

Premier accroc à domicile le 9 novembre avec le faux pas historique face à Gruissan (9-15). Puis deux défaites sèches chez les deux mal classés Villemur et Balma. L’U.S.Q. montre ses limites. Inquiétant elle est incapable de se montrer dangereuse et ne marque plus le moindre essai pendant six matchs. Série en cours. De plus son indiscipline lui coûte cher.

Et tout s’enchaîne avec deux autres accrocs au Stade Jean Bourrel, l’un face à Grenade (0-15) qui incite l’entraîneur Gilbert Loubet à cesser ses fonctions, l’autre, plus honorable face à l’Étoile Catalane (3-11), sous la houlette du nouveau coach Frédéric Ancelin.

Aujourd’hui tout le monde est sous le choc. A l’issue de la phase aller, il est clair que les « rouge et bleu » sont dans une position très inconfortable à laquelle ils ne nous avaient pas conviés depuis longtemps.

Joueurs et dirigeants ont un sacré challenge à relever. Tout mettre en oeuvre pour gagner un maxi- mum de matches pour espérer s’en sortir. Tout en comptant sur des faux pas des adversaires directs pour le maintien…

 

 

Saison 2004-2005  B

Saison 2004-2005  1

Sportivement, une saison décevante, Quillan retrouve la Fédérale 3 après 26 ans en Fédérale 2.

Equipe  1

Equipe  B

Jean Tailhan.

 

Jeannot est cet emblème de fidélité que les troupes romaines auraient aimé porter en première ligne pour saluer les Dieux d’ovalie. Fidèle, il l’était au club rouge et bleu avec enthousiasme comme avec sagesse.

Sans lui ne pouvait se commenter le match à peine passé comme celui qui allait naître le dimanche suivant.

Trésorier du club avant de devenir son secrétaire de 1949 à 1960, il eut la maîtrise de sa passion pour l’équipe locale de la façon la plus folle mais aussi la plus calculée qui soit.

Il a su partager ses engagements avec la BNP qui lui faisait entière confiance avec le rugby qui lui apportait cette note sans frontière.

Sa passion rugbystique le comblait de satisfaction, autant que son célibat lui donnait des envolées de mécène.

Il n’est pas inutile de rappeler que Jeannot fut à la base financière du panneau électrique du Stade Jean Bourrel, d’une partie du goudronnage des accès à ce même stade… même ses dernières pensées ont été pour l’U.S. Q, auquel il a légué une somme rondelette.

Il fut dans les périodes allant de 55 à 60 l’éminence grise du club mais surtout et toujours un personnage emblématique qui savait sans publicité aucune mettre quand il le fallait la main à la poche. “Nitz”, comme les joueurs aimaient le surnommer, n’avait pas que des qualités sublimes, c’était aussi et souvent un “rouspéteur”.

Il fustigeait les timorés pour leur insuffler son humeur aussi difficile que souriante mais toujours sincère. On ne lui connaissait pas la façon de tourner le compliment dont il était “chiche”.

Pourtant, à sa manière, il savait aider, rassurer avec ce sentiment particulier qu’il cachait sous une écorce préfabriquée. Il avait pour son club un amour incommensurable fait de fierté, d’honneur, Voire de culte sans pour autant un mot de tendresse.

Cette tendresse qu’il cachait immuablement sous des propos grincheux, bourrus parfois mais tellement exagérés que les joueurs d’alors savaient y trouver l’expression de cet amour qu’il n’osait exposer.

(Jeannot, ce serait une histoire d’hommes à raconter entre hommes et conservée dans un livre dont les pages bouffées de propos acides seraient résistantes au temps et à toute tentation d’apprivoisement.

Ce serait l’histoire du 16″ joueur de l’U.S.Q. des années 50. Une histoire que seuls peuvent raconter les Dieux d’Ovalie.

Saison 2005-2006 en fédérale 3

Saison 2005-2006 équipe  B

Saison 2005-2006 équipe  B

Les incidents de Rieumes

 

La saison 2005-2006 s’était parfaitement déroulée, notre équipe 1 finit première de poule.

1998-quillan-64

 

US Quillan saison 2005-2006 équipe 1

 

Extrait article de La dépêche.

Les évènements de Rieumes

“La ville s’est réveillée lundi sous un ciel qui a rapidement tourné au gris puis à la pluie… comme s’il pleurait. Des pleurs de colère et d’incompréhension après les événements de dimanche qui se sont déroulés sur la pelouse du stade de Rieumes lors du 32e de finale du championnat de France de fédérale 3 face à Luzech. En cinq petites minutes, la fête du rugby quillanais et de la haute vallée a tourné au vinaigre, au cauchemar.

Réactions toujours issues du quotidien La Dépêche.

Supérieurs dans le jeu au large face à des Lotois solides devant et excellents dans l’alignement, les Quillanais du président Christian Maugard attaquent la seconde période nantis de 12 points d’avance au tableau d’affichage, soit 26 à 18 et quatre essais à deux. Les pénalités pleuvent sur les « rouge et bleu » (une différence de +30 en faveur des Lotois) et les cartons sont dégainés par M. Aymard, l’arbitre du jour.

Une attitude que certains qualifieront « d’arbitrage à sens unique » qui a le don d’énerver supporters et joueurs. On atteint la soixantième minute de la rencontre et l’ouvreur de Luzech a déjà réussi trois pénalités et une transformation en douze petites minutes, lorsque M. Aymard sanctionne les Quillanais au sol et attribue un carton jaune au capitaine Michel Cuguillère… le quatrième de l’après-midi, un de trop.

Entre le joueur et l’arbitre du jour, le ton monte quelque peu et ce dernier sort le « rouge » à l’encontre du capitaine de l’USQ.

La suite on la connaît : un jet de gourde à l’arbitre, une fin de match prématurée, un service d’ordre dépassé, des supporters sur le terrain, un arbitre agressé… puis le néant. Abasourdis, hébétés, consternés, dirigeants et joueurs quillanais restent sur le terrain avant de regagner leurs vestiaires, autour de leur président très abattu, tous conscients que l’irréparable vient d’être commis.

En l’espace de quelques minutes, la belle saison du club phare de la haute vallée a été balayée par une poignée d’excités, qui aujourd’hui portent sur leurs épaules l’avenir de l’US Quillan.En savoir plus sur:
http://www.ladepeche.fr/article/2006/05/09/39402-la-consternation.html#sFEW4ptyTPA1JmJc.99″.

« Titin » Bonnarel : « Ce match sentait la poudre »

Pour « Titin » Bonnarel, ancien seconde ligne de l’US Quillan champion de France en 1954-55, ce match entre Luzech et Quillan « sentait la poudre ».

« Dès le début, j’ai dit à mes collègues dans les tribunes que ce match allait finir en catastrophe », lance-t-il. En fin connaisseur « Titin » reconnaît : « Nous avons fait des fautes et quand il faut punir il faut punir mais il y a des limites… l’arbitre a trop exagéré, poursuivant : il y a des arbitres qui sont un peu excités et qui mettent le feu aux poudres.

Quand on fait trop bouillir la cocotte, elle explose ». Pourtant, l’ancien seconde ligne ne cautionne pas pour autant la triste fin de match : « Le rugby à Quillan c’est une vie et ça me blesse beaucoup, ça m’ennuie de voir ça ». En amoureux du club et du rugby, « Titin » Bonnarel espère des sanctions clémentes : « Il ne faut pas enfoncer le clou, la situation est assez difficile comme ça à Quillan ».

Oui mais seule la commission de discipline tranchera.

Détresse dans les vestiaires

Deux voitures de gendarmerie, une ambulance des pompiers… un décor qu’on n’a pas l’habitude de voir sur un terrain de rugby. Dans les vestiaires de Rieumes, c’est la consternation du côté du corps arbitral et des dirigeants de Rieumes.

« En dix ans d’arbitrage, je n’ai jamais connu cela, souligne M. Aymard. C’est un drôle de baptême », ajoute-t-il. Sur place, l’adjudant Lopez, de la brigade de gendarmerie de Rieumes, recueille les premiers éléments d’une délicate enquête. Dehors, les pompiers évacuent sur le centre hospitalier de Rangueil, M. Clutier, juge de touche, souffrant des côtes et ayant reçu un coup à la tête, et un dirigeant de Rieumes touché au nez.

Aux dernières nouvelles, tous deux seraient sortis dimanche soir de l’hôpital et se réservent à l’heure actuelle, le droit de porter plainte.

Un président abattu

Veste sur l’épaule, regard vide, Christian Maugard est abattu. Son équipe vient de quitter par la petite porte les phases finales du championnat de France de la plus pire des façons. Descendu en fédérale 3 la saison dernière, Christian Maugard a su avec tout l’amour qu’il porte à ce club, le faire remonter aussitôt en fédérale 2 cette année avec, en plus, le bonus des phases finales du championnat de France.

Hélas ! il ne pensait pas que cela se déroulerait ainsi. Hier (ndlr lundi) nous n’avons pas réussi à joindre le président de l’US Quillan. Ses seules déclarations auront été sur le terrain de Rieumes, dimanche après-midi: « C’est terrible ».

Fin de l’article de La dépêche.

 

Un bout de ciel bleu dans la grisaille

Les Juniors champions Grand Sud

Les juniors Phliponeau champions Grand Sud 2006

 

Après la terrible désillusion vécue lors de la finale du championnat du Languedoc face Olonzac (10-14), les Juniors de l’Entente Haute-Vallée qui n’avaient jusque là connu aucune défaite, n’avaient qu’une seule idée en tête, décrocher comme leurs glorieux aînés en 2000, le Bouclier du Challenge Grand Sud.

Dirigés par Stéphane Pinel et Michel Moresqui, les « rouge et bleu » ont été l’auteur d’un parcours remarquable. Fort de l’expérience acquise lors de l’obtention du titre de Champion du Languedoc lorsqu’ils étaient cadets (2004), ils n’ont pas laissé passer. D’autant que, pour cette finale jouée contre « Bleu Blanc » soit l’Entente Capestang-Quarante-Puisserguier, nos juniors avaient un avantage psychologique puisqu’ils avaient remporté les deux joutes de la deuxième Phase du Championnat.

Un esprit de corps.

A Bram. Le 28 mai, les quillanais dans le premier acte avec l’appui précieux du vent font la course en tête pour mener 18-3 à la pause.

En deuxième mi-temps, les Héraultais vont grignoter leur retard et viendront mourir à trois points (18- 15). Les « rouge et bleu » ayant fait montre en fin de match d’un esprit de corps et d’une défense acharnée. Ce succès couronne une génération douée dont la plupart allait passer senior. Et dans le même temps donnait un peu de baume au cœur aux dirigeants, à l’image du Président Ch. Maugard : « Je pense que, dans la période difficile que traverse le club phare de la Haute-Vallée, voilà qui nous donne une bouffée d’oxygène. Les Juniors champion du Grand Sud, les Cadets qualifiés pour le Championnat de France sont de grosses satisfactions. Merci et bravo aux éducateurs de l’école de rugby, des Cadets et des Juniors. Pour

Quillan et la Haute-Vallée de l’Aude, aujourd’hui, le bonheur est dans le pré ».

Le Parcours.

8ème de finale: Quillan-Argelès-Gazost (18-12), 1/4 de finale: Quillan-Decazeville (11-10)

1/2 finale, victoire sur Palavas (23-12; 4 essais Nova (2), Do Nascimiento, Bonafos, 1 pénalité Amouroux) Finale. Victoire sur L’Avenir Bleu-Blanc (18-15; 2 essais Ferrer et Cartier, 2 pénalités et une transformation Amouroux)

Le groupe : Joan Bergé, Rémi Alonso, Florent Rey, Mathieu Pons, Jonathan Donacimento, Joris Fiol, Guillaume Canavy, Julien Nova, Arnaud Estel, Sébastien Amouroux, Maxime Sellier, Benoît Rousset, Frédéric Cartier, Lionel Ferrer, Guillaume Bourrel, Rémi Labeda, Mathieu Castel, Lionel Alvarez, Jonathan Oseiasibey, Claude Darthenay, Béranger Campillo, Rémi Raynaud, Benoît Bon- net, Denis Guallar, Gauthier Bonafos, Romain Richard.

 

 

Julien Vaysse

Les serviteurs de l’équipe championne de France 3 ème division 1955 ont perdu ‘un de leurs amis en la personne de Julien Vaysse. Il était le symbole de ce quinze d’une autre taille, et de cette dimension d’un autre demi-siècle.

Solide et valeureux il savait compliquer les essais de solutions de ses adversaires ; malicieux et sérieux à la fois dans ses entreprises sportives comme dans sa vie de bâtisseur il savait être élégant et responsable.

Il était l’ouvreur (demi d’ouverture) de la chevauchée fantastique de cette année là qu’il avait à sa manière bridée de son assurance légendaire. Ce sportif aussi preux que réservé aura laissé aux générations futures nombreuses pierres scellées de son consciencieux ciment de savoir-faire mais aussi d’une camaraderie qui se veut éternelle.

Les « 55 » perdent ce bâtiment de croisière qui savait aussi bien fendre les eaux de la plaisance que les vagues de la guerre. Certains vous diront que son jeu était austère, en fait, il était rigoureux aussi rigoureux qu’il pouvait être envers lui-même, ce, à l’image de sa passion pour les gens de rugby et du sport en général.

Julien a su trouver ce 16 août une brèche dans la défense céleste, à son habitude, il s’y est introduit sans l’ombre d’une indécision pour aller conclure un essai ou son drop victorieux à la limite de l’éternel.

Le Ciel s’est certes assombri pour saluer son voyage dans l’Ether, tout en pleurant sa percée solitaire.

Ses amis de toujours, joueurs dirigeants et supporters se sont permis de lui offrir un élan de leur cœur, dernier témoignage, simple comme il aurait voulu, mais à la mesure de leur émotion, immense celle-là.

A son épouse et ses enfants, les représentants de cette époque, adressent avec dévotion un sentiment d’émotion et de fierté.

 

 

Julien Vaysse champion de France 1955

Julien Vaysse champion de France 1955

Saison 2006-2007

 

Les Centenaires et Champions à Marcoussis

A l’occasion du centenaire du rugby Français et du test-match France Nouvelle Zélande, une délégation de l’U.S. Quillan Haute-Vallée s’est rendue fin novembre à Paris pour assister et participer à la cérémonie qui avait lieu en ce week-end réservé aux matchs internationaux.

Tandis que le Président Christian Maugard était déjà parti depuis quelques jours en tant que membre du Comité Directeur de la FFR, d’autres dirigeants et joueurs du club « rouge & bleu » étaient pour leur part conviés à Marcoussis (Centre Technique d’Entraînement du XV de France) et au Stade de France. Cette invitation est due au statut qu’a acquis le club phare de la Haute-Vallée de l’Aude en étant centenaire et, à la fois, sacré Champion de France 1ère Division.

Comme Ambassadeurs, Michel Arthozoul (un des plus anciens dirigeants en activité du club) et son fils Bertrand (qui porte haut le blason du club en sélection régionale et nationale) étaient tout désignés pour nous représenter. «En arrivant à Marcoussis, il y avait une allée complètement bordée d’oriflammes à l’effigie des clubs Champions de France : c’était grandiose. Puis, nous avons pu rencontrer tous les internationaux de l’histoire du rugby encore en vie, tous les capitaines du XV de France » confie « Toutoune ».

Des noms tels que Tordo, Armary, Melville, Rives, Gallion, Imbernon ont défilé devant eux. Ils ont également rencontré Andrew Mehrtens, l’emblématique capitaine des « Blacks », qui plantera un arbre pour célébrer le centenaire du premier match de la Fougère contre le Coq. Ensuite, les joueurs sont partis pour le siège de France Télévision, via la Mairie de Marcoussis, pour assister au discours de Bernard Lapasset, Président de la FFR. Tout ce petit monde s’est dirigé vers la Gare du Nord pour accueillir le Train du Rugby qui finissait là son périple entamé en juillet dernier sur tout l’hexagone dans le cadre de la Coupe du Monde 2007. Le clou de la soirée était la revanche du premier test France-All Blacks à Saint Denis.

Bien que ce ne soit pas la 1ère fois qu’ils s’y rendaient pour certains, le Stade de France leur a fait forte impression. << Il faut dire qu’on était très bien placés juste à côté des internationaux. Les hymnes et puis le Aka, il y avait de l’envie dans le camp français mais les néo-zélandais ont été vraiment très forts encore une fois explique Michel Arthozoul.

Pour autant, cette défaite plus qu’honorable ne leur a pas fait perdre le goût de le fête : conviés à une réception d’après match, ils ont fini à l’aube chez leur ami Guy Maysounave accompagnés d’anciens et actuels joueurs. Certains se rappellent des joutes qu’il avaient pu avoir sur le terrain de Quillan, ça fait plaisir… » ajoute Michel Arthozoul. Un week-end de passion et d’émotion que les Ambassadeurs du XV audois ont partagé dès leur retour dans la cité de Trois Quilles avec ceux qui sont restés à Quillan.

 

 

Le point à la mi-parcours

Quillan dans le quator de tête

Après les incidents du match face à Luzech, certains observateurs ne donnaient pas cher des chances de l’U.S.Quillan de se relever. Des suspensions, des joueurs qui arrêtent leur carrière, d’autres qui émigrent vers d’autres cieux…

 

C’était sans compter sur la foi de l’équipe dirigeante qui prit le pari de jouer la carte de la jeunesse. Et bien leur en prit puisqu’à six journées de la fin de la phase de brassage, le club doyen de la Haute- Vallée n’a enregistré que trois défaites en quatorze rencontres et surtout remporté avec la manière trois matches à l’extérieur (Andorre, Limoux et Cazouls) plus arraché un match nul à St Sulpice.

Dans le sillage d’un Jonathan Bourrel en pleine confiance et maturité (il est en tête des marqueurs d’essais et réalisateurs, ce qui lui vaut de s’envoler dans le classement des Ovales d’Or du journal l’Indépendant), encadrée par des joueurs d’expérience tels Didier Algans ou Ionut Ruxanda, « la classe biberon » a pris confiance en elle. Et faire preuve d’une combativité d’une abnégation de tous les instants.

 

La lutte pour le première place, synonyme de montée directe, se jouera entre quatre équipes: Tournefeuille, Quillan, Thuir et Elne. Alors qu’en embuscade l’inconstant Sigean (4 succès à l’extérieur et un match nul pour 2 défaites à domicile) devrait sans problème se qualifier pour les barrages.

L’Avenir Bleu Blanc et Saint-Sulpice tenteront de décrocher la place de meilleur sixième du Secteur Grand Sud.

Si Limoux est d’ores et déjà condamné, la lutte sera âpre entre Cazouls, Pollestres et Andorre pour éviter la relégation.

 

Emil Floréa, Daniel Campayo et Philippe Fabre

Emil Floréa, Daniel Campayo et Philippe Fabre

Les entraîneurs et le préparateur physique

Sous la houlette du trio Fabre, Floréa, Campayo, certains joueurs ont pris une nouvelle dimension à l’image de l’ailier Jérôme Poursel. Et si le maintien objectif premier de la saison est largement atteint, on se met à rêver d’un beau parcours en phase finale.

Les Cadets champions du Languedoc

Les années se suivent et se ressemblent. Après le titre du Challenge Grand Sud des Juniors la saison dernière, c’était cette fois au tour des Cadets de l’E.H.V de briller et d’étoffer un peu plus encore le palmarès du club doyen de la Haute-Vallée.

Après un parcours sans faute en poule de brassage (8 victoires), et une deuxième phase tout aussi remarquable, les protégés d’Olivier Clément et Régis Raynaud vont se qualifier pour la finale du championnat du Languedoc-Roussillon en battant Millas (3-0) et retrouvent Elne, une vieille connaissance, club qu’ils avaient battu à deux reprises.

Finale donc sur le terrain de Pézilla la Rivière. Devant une forte colonie de supporters «< rouge et bleu »>, nos cadets dès le coup d’envoi occupent le terrain adverse et multiplient les temps de jeu, mais se montrent maladroits et

Bras manque une pénalité. Son frèreDavid l’imite quelques instants plus tard lors de la seule incursion des catalans dans le camp audois. La domination des « rouge et bleu » va enfin se concrétiser. Après un rush des avants, Jérémy Abbes marque en coin (19). Nos cadets sont alors irrésistibles et obligent Elne à concéder une pénalité aux 15 mètres face aux barres, qu’Hugues Sailhan transforme comme à la parade (23). La conquête s’équilibre. Les quillanais n’ont pas la maîtrise en touche et perdent beaucoup trop de ballons. La mi-temps est atteinte sur le score de 8-0 pour l’Entente Quillan Haute-Vallée.

Les « jaune & bleu » Catalans vont, dès la reprise du jeu, montrer qu’ils ne sont pas là par hasard. Le combat devant jusque là largement à l’avantage des rouge & bleu >> s’équilibre. Le buteur catalan réduit le score à sa 4ème tentative (51). Sur un contre de 50 m. Elne est sur le point de marquer mais la défense de l’Entente Quillan Haute-Vallée fait bonne garde.

L’horloge défile et l’Entente Quillan Haute-Vallée semble tenir son titre. Dernière action sur un ultime déboulé, les catalans s’affalent dans l’en- but rouge & bleu ». L’arbitre accorde l’essai, et Elne égalise (59) 8-8. Le buteur catalan manque la transformation. Après deux minutes de temps supplémentaire, fin du temps règlementaire.

Prolongations? Eh bien non, le titre Languedoc-Roussillon 2007 sera partagé selon le règlement qui stipule qu’en cas d’égalité lors de finale chez les jeunes le bouclier est la propriété des deux finalistes et ce sont donc les deux capitaines qui ont levé le trophée devant la tribune. L’Entente Quillan Haute-Vallée, au bénéfice de son meilleur classement durant la phase de poules, a tout de même l’honneur de ramener le précieux bouclier en ses terres : la fête n’en sera que meilleure…

Qualifiés pour les phases finales du Championnat de France Teulière, nos cadets baisseront pavillon, le dimanche suivant face à L’Isle Jourdain. Quoiqu’il en soit quelle belle saison!

Ont participé à l’aventure: Mathias Alard, Jérémy Abbès, Lucas Antech, Thomas Audabram, Théo Albéro, Medhi Azouz, Sébastien Azam, Enzo Barrabès, Mickaël Beauchamp, Mathias Blanc, Tony Bonnaure, David et Romain Bras, Nicholas Carter, Béranger Casail, Boris Castel, Romain Costes, Baptiste Delmas, Grégory Delsol, Pierre Escur, Cédric Guigner, Bastien Labéda, Ludovic et Pierre Manzanéda, Thibault Pineau, Julien Pons, Axel Robert, Mickael Romera, Hugues Sailhan, Florent Vandenbussche.

Entraîneurs : Olivier Clément et Régis Raynaud. Encadrement: Jean-Louis Bourrel, Claude Jeanfreu et Bernard Labéda

Cadets champions du Languedoc Roussillon 2007