Quillan
rugby
L'Histoire de l'US Quillan de 1902 à 2014
La deuxième division
1980-1997
Debout puis accroupis – Membrives (Ent )-Péléato-Fabre-Fromilhague-Delpech-André-Bonafos-Nova-Classens-Faivre-Bourrel(Pt) //Lacombe-Bray-Pidoux-Rouzaud-Jeanfreu-Marty.Ph-Marty.Th-S.anchez.
Saison 1979 / 1980
2° Division – Poule de 10 avec Port Vendres-Pézénas-TOEC-Prades-Vendres-Pamiers-Rivesaltes-Villefranche de Lauragais-Tarascon USQE classée 3° – affronte à Foix , en 1/32°de finale le SC.Rieumes qui nous bat par 17 à 6 .
Ce même jour en match d’ouverture la fédérale B de l’USQ qui avait termine premier de poule rencontre Villefranche de Lauragais en 1/16 eme de finale du championnat de France ..
Victoire de l’USQ 9 à 3 ( 1 pénalité et un drop de Christian Bonafos et une pénalité de Daniel Solis
Christian Péchou.
Le 1er juillet 1985 le club a eu la très grande douleur de perdre l’un de ses membres, Christian Péchou.
Christian, Quillanais dans l’âme, faisait l’unanimité tant sur le plan sportif qu’humain.
Joueur de notre équipe fanion il excellait aux postes de deuxième et troisième ligne.
Agé de 25 ans, policier municipal, Christian était le papa de Mathieu..
24 ans de 2ème Division.
On est passé en 2ème Division en cette saison 78/79. Claude Milles est devenu entraîneur après une belle réussite avec les juniors. Le recrutement s’est avéré conséquent avec l’arrivée de Cervera, Faivre, Nicol, Gracia et le retour surprise de Francis Ros. Gérard Bourrel est président.
Avec un pack impressionnant de puissance avec un Henri Pidoux à la baguette, l’U.S.Q. se qualifie pour les 32ème ; victoire sans bavure à Saint-Girons devant Fleurance (19/3) mais défaite en 16ème à Port-Sainte-Marie face au futur champion Niort (6/10).
La saison suivante Tony Membrives remplace Milles et prend le témoin pour deux saisons. Saisons correctes pour les “Rouge et Bleu” consacrées par deux qualifications pour les 32ème, hélas perdus tous les deux sur le terrain de Foix. En 79/80 et 80/81 qualification pour les 32ème mais défaites devant Rieumes (6/17) et le T.O.E.C. (0/9).
Ce sera là l’ultime tour de piste pour Tony Membrives comme joueur. A 40 ans le “barbu” peut remiser les crampons avec le sentiment du devoir accompli.
Pour la saison 81/82, Pierre Rouger a la charge de l’entraînement. Saison de transition avec trois défaites à la maison, deux nuls, 6ème de poule. La saison 82/83 est la première année de présidence de Christian Maugard. Claude Milles est entraîneur. Début de saison difficile, Daniel Camiade et Tony Membrives prennent le relais et sauvent l’essentiel, la place en 2ème Division.
En 83/84 c’est la résurrection avec un gros pack (D. Laffont, Bonafos, Burgas, Boudot, S. Cros, Martelli… et avec derrière le grand espoir Eric Nicol. 32ème atteint. A Auterive après prolongations, l’U.S.Q. s’incline face à une excellente équipe d’Argelès Gazost (25/16) – 12/12 à la fin du temps règlementaire. L’équipe : Durand Roussel, R. Laffont, Drouilhet, Nicol Durand, Roussel Fiévet, Caussidéry, Jeanfreu Raynaud, Burgas, Loubet, J.J. Juhel, Martelli, Salleillas, Boudot, Bonafos, D. Laffont.
US Quillan sous la présidence de Christian Maugard
Saison 1983-1984 entraineurs Daniel Camiade et Antoine Membrives
Guy Clément et Jean-Pierre Casteiltort entraîneurs
En 84/85 l’équipe jeune avec 7 ou 8 joueurs montant des juniors, le club sauve sa place en 2ème Division de justesse en fin de saison.
En 1985, Christian Maugard se retire de la Présidence. Titin Bonnarel reprend les commandes. Clément et Casteiltort sont co-entraineurs. Quatre défaites à la maison. A cinq matchs de la fin de la saison, le président Bonnarel appelle Roland Sein en catastrophe. Les “Rouge et Bleu” se redressent mais lors de la dernière rencontre ne peuvent que faire match nul (9/9) face au T.O.E.C. C’est la descente. Fort heureusement les 2 clubs de Montpellier (Le Stade Montpelliérain et le Montpellier U.C.) fusionnent libérant une place. L’U.S.Q. est repêchée.
En 86/87, le Président Maugard revient, un nouvel entraîneur arrive : Damien Got, ex-joueur de l’U.S.A.P. “Le berger”, allusion à ses activités professionnelles, va amener un esprit nouveau, rompant avec le passé. Ce philosophe a des méthodes très personnelles ; il instaure un certain état d’esprit et développe une âme de combattant chez les joueurs. La saison est en demi-teinte.
En 87/88, après un recrutement important et de qualité : les jumeaux Malafosse, Lajou, le retour de Planel. Avec en relais le capitaine combattant Thierry Février, le “tignous” Patrick Estel, “Le berger” va obtenir d’excellents résultats. Après une excellente saison la qualification se joue et se perd à Millau. Pas de qualification mais les bases de jeu et d’état d’esprit instaurées par Damien Got et l’équipe dirigeante sont en place.
Les tribunes bien remplies
Martre père et fils
Hervé Martre dit “Papillon”nous a quittés le 28 octobre 1989.
Fils de Georges Martre, talonneur de l’équipe quillanaise championne de France en 1929, il fit lui aussi toute sa carrière rugbystique au talonnage.
Formé à la “rude”école de l’U.S.Q., devenu très bon joueur, il demeura toujours fidèle aux couleurs Rouge et Bleu (18 saisons au club de 1947 à 1964). Sa Vaillance, son courage et son abnégation faisaient de lui un joueur admiré par ses coéquipiers et craint par ses adversaires. Sa brutale disparition n’a laissé que des regrets dans le “monde” du Rugby Quillanais.
Saison 1989-1990
Damien Got
Pour la saison 88/89, c’est la consécration du système Got avec une équipe jeune, dynamique, un style de jeu qui lui est propre. Qualifié pour les play-off (poules de 4) et après un brillant parcours nous retrouvons Prades en 16ème de finale à La Nouvelle devant un public record de 3000 personnes. Défaite 9/6 (2 pénalités de Tourneux).
Grande tristesse dans les rangs quillanais mais le “Grand espoir” était né. En 89/90, l’U.S.Q. assure son maintien de justesse par la victoire, lors de la dernière journée, sur le C.O. Sigean (19/15). La saison suivante 90/91, le club Quillanais récupère les “Espérazanais” Olaizola, Ben Araïs, Danjou, G. Raynaud. Avec Damien Got assisté de Camiade, Quillan termine 1er de poule de 10 mais est éliminé en poule de 4 de justesse.
En 91/92, Christian Maugard prend une année sabbatique. Louis Gosse accède à la Présidence. Got s’en va, Georges Raynaud lui succède avec à ses côtés Camiade. L’effectif se renouvelle avec l’éclosion de jeunes venus des juniors : Cuguillère, Thoreau, M. Raynaud, Ph. Authier et Pech. Saison en demi-teinte : 8ème sur 12. En 92/93, l’U.S.Q. ajoute Haute-Vallée à son sigle. Maurice Dellac s’assoit au fauteuil de Président ; avec Louis Gosse, il négocie le retour de Damien Got. Une excellente saison couronnée par un 16ème de finale à Montréjeau contre Le Boucau. Défaite logique.
En 94, 1er de poule, 1er des play-off avec deux victoires à Carcassonne et une (historique) à Lavelanet.
En 16ème, défaite Moissac contre Saint-Sever. C’est un peu la fin d’une génération. Got quitte le club. Le “berger” a redonné au cours de ses deux passages sa fierté au rugby quillanais.
Le “berger” est parti. Christian Maugard a repris la Présidence. Il fait appel pour diriger l’équipe à Jean-Paul Sarda, technicien reconnu. La mayonnaise a toutefois du mal à prendre. Nous sommes en 94/95.
Millau et Carcassonne viennent s’imposer au pied des Trois Quilles. Chaque fois d’un petit point (12/11 et 24/23) mais revigorés par le retour de Février, s’appuyant sur l’efficacité d’un numéro 2 (Février), 9 (Estel), 8 (Pages) l’U.S.Q. bat Grenade par 21 à 13. En 95/96, cuvée honorable pour l’équipe victorieuse 3 fois à l’extérieur (Portet 16/9 ; Mèze 31/21 ; Millas 15/6) mais qui s’incline à domicile devant Pézenas (13/6).
Qualifié pour les poules de 4, Gaillac nous bat à Quillan (16/14) en l’absence de Breyne blessé. La qualification possible se joue à Gaillac mais l’U.S.Q. est battue.
Jacques Malafosse
Michel Malafosse
Henri Pidoux
Il était. Ce passé employé à propos d’Henri Pidoux a quelque chose de douloureux et d’irréel à la fois.
Il était venu de Mazamet en 1966, bien que né à Carcassonne en novembre 1943. International scolaire contre l’Angleterre et le Pays de Galles en 1962, il était depuis la saison 61/62 équipier premier du S.C. Mazamet (division nationale). Et déjà sa réputation d’excellent joueur était établie.
Avec l’U.S. Quillan pendant 17 saisons (quelques 127 matches joués) il occupera le plus souvent le poste de 3/4 centre et de demi de mêlée. Sous les couleurs rouge et bleu, il connaîtra à peu près tous les terrains d’Ovalie de Quillan à Bayonne par Toulouse, Agen, Tarbes. de Quillan à Nice par Montpellier, Avignon, Toulon. de Quillan à Paris par Aurillac, Périgueux ou Poitiers.
Sur tous les terrains il se comporte en gentlemen du rugby et acquiert le respect de ses adversaires, leur sympathie, voire leur amitié. Il était un parfait équipier, toujours d’humeur égale il acceptait tous les postes au service constant du club. Dans sa préparation au jeu, il ne laissait rien au hasard pour obtenir la condition physique indispensable. Avec quelle minutie il préparait son sac. Souliers entretenus dans lesquels après le match, il glissait une forme.
Henri aimait le jeu, le dépassement de soi dans effort physique. Toujours plus, mais avec lucidité. Il a été victime de cette passion.
Toujours des hauts et des bas
La saison 96/97 commence mal. Dès la deuxième journée, défaite à domicile devant Pamiers (18/16) puis deuxième échec devant Millau (21/12) toujours à domicile. Cinq matchs, cinq défaites. Ça sent le roussi.
Le déclic se produira lors de la phase retour : victoire à Pamiers leader de la poule 28/11 (1 essai Toustou, 1 transformation et 7 pénalités de Breyne). Victoire également à Millas (19/17) et surtout à Gaillac (21/13) (2 essais Pech et collectif, 1 transformation et 2 pénalités de Breyne, 1 drop de Marty).
Le Championnat est en poule de 12, il n’y a plus de play-off. Qualification pour les 32ème, on rencontre Gaillac à Castelnaudary, victoire (28/18) après prolongations (15/15 en fin de temps règlementaire).
Opposée à Morlas, à Toulouse, l’U.S.Q.H.V. ne passe pas les 16ème.
La saison 97/98 fut un excellent millésime. La phase aller est marquée par une défaite à domicile face à Gaillac (29/28) en partie compensée par un nul réussi à Argelès (6/6).
Un succès à Carcassonne (13/3) est souligné par les supporters : “Les Canaris sont cuits…”
Michel Lamarque
S’il existait un bénévole dans l’âme, désintéressé, c’était bien Michel La marque.
Cheville ouvrière de l’Association Sportive Quillanaise Cycliste, le « Bordelais » s’était pris de passion pour le ballon ovale. Et tout naturellement avait tenu à renforcer le comité directeur de l’ U.S. Quillan Haute-Vallée.
Toujours disponible, il avait fait de la vente des tickets de bourriche sa spécialité.
Lequel d’entre nous n’a pas succombé à sa gentillesse coutumière.
Courant janvier 1995, il a été terrassé par une longue maladie.
Match tragique à Gaillac
Le match retour à Gaillac est marqué par le décès du généreux Patrice Lopez. Fin de partie, les joueurs regagnent les vestiaires. Patrice s’assied sur un banc à la sortie du terrain, il échange quelques mots avec des dirigeants, puis s’affaisse.
Le docteur est là, les pompiers également. Tous les efforts sont vains.
Voile noir sur la Haute-Vallée.